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Formation Flash CS6 : le point sur la technologie Flash

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Arzhur Caouissin

Arzhur Caouissin, formateur Flash CS6

Dans sa dernière formation Flash CS6, Arzhur Caouissin vous propose d’aborder le standard Canvas, un segment de l’animation HTML5. L’occasion de revenir avec votre formateur sur les atouts de ce logiciel pour vos productions web multimédia. Pour publier une animation sur le Web, les périphériques mobiles et tous les types d’écran, nous avons le choix entre deux techniques principales : les animations rendues (comme les vidéos ou le cinéma, typiquement sur les plateformes de vidéo comme Youtube, Dailymotion, etc.) ou bien : les animations interactives et connectables comme le HTML5 et le SWF, c’est-à-dire liées à des données localisées sur un serveur distant. Pour ces raisons, ces animations souvent plus légères donc plus rapides à charger.

Les animations interactives et connectables se présentent, elles, en deux sous-catégories :

  1. Elles peuvent être compilées dans des formats propriétaires. C’est le cas du format Flash SWF, de Shockwave Director, mais aussi des formats d’application mobiles ou de publications digitales qui prolifèrent aujourd’hui sur les plateformes mobiles.
  2. Les animations Web peuvent aussi apparaître sous la forme de médias ouverts directement interprétés par les navigateurs (comme Chrome, Firefox, Safari), par un moteur de recherche (comme Google) ou un parseur d’informations (comme Netvibes, Twitter ou Facebook). Dans ce contexte ouvert, les animations apparaissent moins stables et plus complexes à mettre en forme parce que librement interprétées par les navigateurs au moment de la lecture. Du coup, elles sont plus chères à produire, par rapport au SWF et à la vidéo, qui bien que plus riches, et à contenu égale, restent bien plus simples à implémenter.

Pour y voir plus clair dans cette constellation d’applications désormais disponibles pour réaliser des animations, revenons peut-être sur le schéma traditionnel des outils utilisés pour l’impression. Pour réaliser un document imprimé, nous utilisons Photoshop/Illustrator.InDesign/Xpress. Photoshop est utilisé pour produire des images bitmaps. Illustrator pour produire des images vectorielles. Et InDesign ou Xpress pour agréger le tout dans une mise en forme homogène prête à être imprimée.

De la même manière, nous pouvons désormais concevoir que Flash sera utilisé pour produire des animations bitmaps, Edge, des animations vectorielles et dreamweaver ou un quelconque CMS pour agréger le tout dans une mise en forme interactive homogène, mais en ligne.

Dans votre démarche d’apprentissage de Flash, afin produire des animations HTML5, je peux imaginer combien vous vous interrogez sur la problématique des formats d’animation ouverts (comme le HTML5) par opposition à celle des formats propriétaires (comme le SWF).

Rappelons pour l’anecdote, qui me semble tout-à-fait appropriée ici, que le plus grand défenseur du format libre est aussi le plus grand propriétaire du format compilé puisqu’en moins de 5 ans, l’entreprise Apple a généré pas moins de 150 milliards de dollars de profit grâce à l’iPhone et ses nombreuses applications et animations embarquées dans un format propriétaire ! Et qu’inversement, le plus grand défenseur du format propriétaire Flash SWF, Adobe, a permis le développement de sites gratuits souvent financés par des espaces publicitaires et aux fonctionnalités généralement plus poussées que ne le permettaient les formats libres, sans devoir monétiser ces derniers, et sans possibilité en outre pour les navigateurs, de mémoriser les actions menées par l’utilisateur. Ainsi, le format dit « libre » n’a donc, à mon sens, pas d’exclusivité sur l’aspect mercantile du format pas plus que les formats propriétaires n’ont de vocation purement astreignante pour les utilisateurs. Un format n’est qu’une technique. C’est ce que nous en faisons qui détermine son caractère. Tous les formats d’animation peuvent être utilisés conjointement. La véritable maturité consiste à exploiter un format pour ce qu’il apporte de mieux et toujours au service de ses utilisateurs.

Aujourd’hui sur le Web et les mobiles, les trois formats : HTML5, SWF et vidéo, sont donc utilisés selon des objectifs bien ciblés. L’un prévaut-il toutefois sur l’autre ?

Les animations rendues au format vidéo permettent de préserver la richesse des images filmées, des photographies et des effets spéciaux. On les retrouve dans les sites de bande-annonce, de consultation vidéo, de luxe pour présenter fidèlement la qualité de produits hauts-de-gamme (ex : Elephorm.com). Le grand avantage de ce format est sa compatibilité avec tous les périphériques. Mais c’est aussi son inconvénient, car il est souvent lourd, long à charger, et ne peut être mis à jour instantanément.

Formation Flash

Formation Flash CS6 – HTML5

Les animations compilées comme le SWF ou les applications mobiles offrent des fonctionnalités souvent plus avancées et plus séduisantes et justifient bien souvent qu’on les utilise pour des campagnes de communication impactantes, ou des développements de services inédits et originaux (ex : thefwa.com). Liées à des lecteurs propriétaires, ces animations évidemment ne sont disponibles que dans certains contextes.

Les animations HTML5 enfin (ex : createJS.com), apportent une meilleure lisibilité pour les moteurs de recherche et les lecteurs d’écran des personnes à mobilité réduite, et peuvent être intégrées dans tous les périphériques y compris au travers d’applications mobiles (comme les publications digitales GQ, Géo, Le Figaro, etc.).

Ainsi, différents formats d’animation cohabitent désormais et il n’y a pas de suprématie de l’un par rapport à l’autre. Simplement, des évolutions techniques qui obligent à des choix parfois cornéliens :

  • Si votre projet est un projet de communication éditoriale, axé sur le texte et la sémantique (comme un magazine de presse, un site de profils professionnels, les réseaux sociaux, même un petit site d’entreprise), il est clair que vous privilégierez les formats ouverts comme le HTML5.
  • Si votre projet a vocation à créer un environnement très graphique, et répondre à des besoins techniques avancés, les formats SWF ou une application mobile apporteront la meilleure réponse.
  • Si enfin vous souhaitez simplement rendre visible une séquence d’images fixes de grande qualité et sans véritable interaction, privilégiez alors le format vidéo.

 


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